Portraits de Villes

Les villes, que l’artiste préfère appeler « les accumulations urbaines » , fascinent et attirent Olivier Lavorel pour l’harmonie de l’ensemble de la ville.
« Une harmonie de formes et de couleurs propre à chacune, que l’on peut tout particulièrement apprécier quand on prend un peu de hauteur. Cette harmonie, quand elle existe, repose sur des options d’architecture suffisamment homogènes pour assurer la cohérence de l’ensemble. »
Olivier Lavorel.
Paris, Arles, Marseille, Vannes, Naples, Fez, Favelas, Sanaa, Jodhpur…. Venez voyager à la galerie Cécile Loiret à travers une quinzaine de toiles !
Du 12 octobre au 10 novembre 2018.

Galerie Cécile LoiretVannes

19, rue Noé à Vannes
La galerie est ouverte :
du Mardi au Samedi
de 10h00 à 13h00 et 14h30 à 19h00
02 97 26 25 12 – 07 84 19 54 44
contact@galerie-cecileloiret.fr

Un jour j’irai à New York avec… Delacroix

Le Télégramme : Publié le 16 septembre 2018 – CATHERINE LOZAC’H

Ce lundi, le Metropolitan Museum of Art de New York, le MET, ouvre son exposition Delacroix. Parmi 140 chefs-d’œuvre du peintre français, une toile vient de Vannes. Un voyage encadré… et accompagné.
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Début septembre, Marie-Annie Avril, responsable des collections du musée de la Cohue, de Vannes, a fait sa rentrée… à New York. Sa mission : chaperonner l’arrivée du « Christ sur la Croix » d’Eugène Delacroix au célèbre musée de Manhattan. Zurich, Sydney, Édimbourg, Tokyo, Madrid et Barcelone…, au fil de ses 183 ans, le tableau a déjà été exposé un peu partout dans le monde.

 

Le tableau de Vannes a été le premier à trouver sa place dans cette salle du Metropolitan Museum of Art de New York.

Œuvre fragile
« Notre première question était d’ailleurs : peut-il encore voyager ? Car il a eu une vie mouvementée et notre mission est la conservation des œuvres ». Une question d’autant plus importante que cette crucifixion, qui met en lumière Marie-Madeleine, est la toile qui a impulsé la naissance du musée vannetais. Et ce, justement parce qu’elle a été maltraitée dans ses premières années en Morbihan. Delacroix lui-même s’en était plaint au ministère.

Ausculté début 2018 par une restauratrice, le tableau a été reconnu apte. D’abord présenté au printemps au Louvre, il a pris son premier vol pour les États-Unis le 22 août. « Dans une caisse à ses dimensions, anti-vibratoire et climatique conçue et manipulée par un transporteur spécialisé », détaille la salariée du musée. Mousse spécifique, tissu anti-feu, bande de coton anti-frottement, un Delacroix ne voyage pas en première classe, mais en classe exceptionnelle. Pour plus de sécurité, les œuvres de l’exposition new-yorkaise ont même été réparties sur sept vols et suivies de près par les conservateurs des différents musées.

Acclimatation
Pourtant, le public américain ne découvrira cette pièce maîtresse des collections de La Cohue qu’à partir de ce lundi. « À chaque voyage, il faut compter près d’un mois pour qu’il s’acclimate. Nous sommes là à l’ouverture et à la fermeture de la caisse pour réaliser une sorte d’état des lieux. C’est la règle », précise Marie-Annie Avril. À la lampe et à la loupe, la Vannetaise et le restaurateur du MET ont vérifié minutieusement les craquelures, les zones fragiles, le voile du châssis, mentionnés sur la carte d’identité de cette impressionnante toile de 2,10 m x 1,63 m.

Avant de confier temporairement la responsabilité de l’œuvre, elle a aussi surveillé son accrochage dans le musée. « J’ai été impressionnée par le calme et le professionnalisme du tandem de techniciens ». Quelques murmures, un prépositionnement, la fixation de deux pattes et le Christ avait trouvé sa place sous l’œil d’Asher Miller, responsable du département peinture européenne du MET. « Il m’a dit apprécier la couleur et le mouvement de cette toile, notamment dans le détail du serpent et du foulard de Marie-Madeleine. Ça fait plaisir ! ».

Attachement
En janvier 2019, Marie-Annie Avril sera de retour à New York. Toujours pas pour flâner dans l’exposition, mais pour vérifier d’état de santé du tableau et superviser sa mise en caisse. « Les frais sont pris en charge par le musée invitant et même si ça peut être lourd pour de petites équipes comme la nôtre, être présent est important : ça montre notre attachement à nos collections ». Quant aux visiteurs de La Cohue, ils devront probablement patienter jusqu’en février pour admirer à nouveau le Delacroix chez lui : le temps qu’il digère son voyage et se réadapte au climat breton.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/bretagne/peinture-un-jour-j-irai-a-new-york-avec-delacroix-16-09-2018-12079323.php#WMhfIDQcY0EpD2ER.99

FFSAM : Article dans L’Ami de Musée

VANNES Le Musée Recopié

 

 

Ce Dimanche matin 3 juin, le Musée de la Cohue à Vannes est en effervescence. 52 artistes, en herbe ou confirmés, sont invités à recopier toutes les œuvres accrochées aux cimaises ou les estampes rangées dans les tiroirs. La plus jeune a 10 ans et le plus âgé 85 ans.
Peu à peu l’agitation fait place à une ambiance studieuse, à l’application. Des papiers format raisin, des crayons, des pastels secs ou gras sont distribués. Après une courte visite, chacun choisit son œuvre et tente de la recopier, en se l’appropriant, en l’interprétant à sa manière.

Le Musée Recopié
Cette performance originale est née, à l’initiative de Simon Gauchet et de l’École Parallèle Imaginaire. Elle a été testée au Musée de Rennes et a séduit Françoise Berretrot directrice du musée des Beaux-Arts vannetais ainsi que Maryline Gautier présidente des Amis du Musée. Toutes deux ont décidé de se lancer dans l’aventure. Maryline Gautier, présidente du GAAMB a aussitôt relayé l’information auprès des présidents des associations d’amis de musées, membres du Groupement Breton.
Simon Gauchet nous a expliqué s’être inspiré du « Musée Imaginaire », cher à André Malraux.
Les 52 copistes ont œuvré toute la journée, les uns en tentant de rester fidèles au modèle, les autres en interprétant ou encore en ne sélectionnant qu’une partie de l’œuvre.

Une animation studieuse
C’est ainsi que l’on a admiré :
• Le puzzle pour les tableaux de grand format, en mettant côte à côte plusieurs feuilles de papier
• Un travail collectif pour certains et une entraide efficace.
• Le carambolage grâce à une très grande feuille de papier posée au sol où chacun était invité à dessiner le ou les œuvres face à lui.
• Shiva : le dessin à 4, 6 ou 8 mains
• Dépasser les bornes : on n’a pas seulement recopié les tableaux, mais aussi le contexte, le musée, les autres copistes…
• De plus, quand une copie était terminée, quelques copistes ou visiteurs étaient volontaires pour incarner physiquement devant l’objectif, l’œuvre recopiée.
Cette performance participative a contribué à renouveler le rapport et le regard porté sur l’œuvre. C’est une expérience esthétique complètement différente de la simple visite d’une exposition, un défi collectif, une mixité sociale et générationnelle.
Le musée est devenu vivant, bruyant, où l’on se parle.
« L’idée n’est pas de faire bien mais de regarder une œuvre différemment, de se l’approprier et de la faire sienne en la recopiant » expliquait Françoise Berretrot.

Les Amis de l’Art contemporain du Musée de Vannes
Les bénévoles de l’association vannetaise ont été mobilisés toute la journée afin d’accueillir les candidats, les orienter dans le musée, leur expliquer le concept et les protocoles ou encore les accompagner sur le plan matériel, procéder à l’accrochage et décrochage des quelques 120 « copies » ainsi produites.
L’ouverture du musée au public l’après-midi a donné une nouvelle dimension à l’opération, grâce à l’intérêt des visiteurs, aux échanges avec les copistes, voire leur participation active. Les Amis du musée sont devenus alors des médiateurs. L’association a non seulement participé à l’origine de la performance, à son organisation avec le musée, mais également contribué à son financement par une convention avec l’École Parallèle Imaginaire.

Une opération régionale
Devant l’enthousiasme suscité, est née l’idée d’élargir ce projet dans 5 musées bretons : Quimper, Pont-Aven, Rennes, Brest et Vannes.
Une exposition itinérante des copies est déjà lancée et une exposition finale de toutes les œuvres sous les feux des projecteurs et des différents médias est programmée pour octobre.
…Imagination, créativité, innovation au service de l’Art à Vannes et de toute la Bretagne.

Alain Gourvès, vice-président des Amis de l’Art contemporain du Musée de Vannes

L’AMI DE MUSÉE, LA REVUE
« L’Ami de Musée » est l’un des vecteurs de la communication entre les associations. Il comporte de nombreuses rubriques: nouvelles des musées partout en France et à l’étranger, manifestations originales, initiatives en faveur de nouveaux publics, actions pour l’enrichissement des collections, partenariat avec les entreprises, les collectivités locales, les institutions, les services de l’Etat…
Lien entre les associations, L’AMI DE MUSEE permet à chacune d’entre elles de s’enrichir de l’expérience des autres.

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Projets de sorties

Prochaines visites

• septembre ou octobre

visite de l’atelier de Bernard BOUIN à Carnac.

 

• 22 octobre 

visite de l’exposition Henry MOORE au Fonds Hélène et Edouard Leclerc à Landerneau. Le déplacement se fera en car depuis Vannes. 

•  un projet en fin d’année est à l’étude…

Renseignements et réservations auprès de Micheline Touati : jc.m.touati@wanadoo.fr

« Hors Cadre » Street-Art au Musée

Une exposition « hors cadre » en tout genre.

Pour les graffeurs et artistes urbains d’abord, plus habitués aux terrains vagues, aux friches industrielles et à l’anonymat, qui ont accepté de venir « poser leurs bombes » dans un espace institutionnel.

Pour la ville de Vannes et l’équipe du musée des beaux-arts ensuite, qui laissent entrer « les bombes » en leurs murs pour des performances in situ, sur des matériaux éphémères voués à la destruction.

Pour l’association « l’Art prend la rue ! » enfin, qui réalise avec ce projet son premier commissariat d’exposition à Vannes

De nos jours, il est impossible de ne pas remarquer l’art urbain, considéré bien souvent comme un art en marge. Décrié par certains, revendiqué ou porté aux nues par d’autres, il s’inscrit dans notre univers quotidien. Geste identitaire, artistique, politique…, cette expression picturale interroge la société collectivement et individuellement.

En laissant libre cours à la création, le musée des beaux-arts de Vannes ne se place pas en critique d’art, mais en observateur d’un mouvement en pleine expansion, d’un phénomène artistique qui pose question. Il accompagne et participe à la création d’un art éphémère.

Pendant 8 jours, des artistes investissent l’espace du passage central et s’approprient les supports d’exposition, panneaux muraux voués à la destruction.

Les acteurs ? Huit passionné(e)s maniant bombes ou collage et un photographe. Tous ont en commun ce regard tourné vers la rue, les murs, les structures insolites prêtes à accueillir leurs empreintes, leur griffe picturale, leur blaze.

Ils relèvent un défi de taille, celui de franchir le pas de la rue au musée. Par leur action ici, ils confirment que cet art, accepté ou non par nos contemporains, existe bel et bien, tant il est inventif, créatif, adaptable.

Avec la participation de Alain Amet (pour les photographies),
Les artistes : Erika, RaioGrekyLesgensMéprisRezinRwickSnobeZermi Fugs

Commissariat d’exposition : l’association « L’Art prend la rue ! » (www.street-art-avenue) et le musée des beaux-arts
Montage : musées-patrimoine, service événementiel, Ville de Vannes
Coordination : Morgane Meresse, Max Besnier
Texte : Street Art Avenue, Ville de Vannes et le musée des beaux-arts de Vannes

Du 21 octobre 2017 au 7 janvier 2018
Ouverture de 13h30 à 18 h sauf le lundi et jours fériés

LEE BAE – Peinture, sculpture

LEE BAE – Peinture, sculptureLee-BaeCharcoal-mass-anb-black-elastic-string

L’artiste Coréen LEE BAE va investir le passage central de la Cohue, du 26 avril au 6 novembre 2016. Plusieurs modules de charbon de bois maintenus par des attaches élastiques laisseront sur le sol recouvert d’un substrat blanc les traces de leur installation par l’artiste.

Né en octobre 1956 à Chung-Do, en Corée du Sud, LEE BAE entre à l’école des Beaux Arts de Séoul en 1979. Il vit à Paris depuis 1990. Il ne cesse alors de croiser culture Asiatique et Occidentale. A Vannes, il exploitera ses matériaux de prédilection pour dialoguer avec les sites mégalithiques voisins de Carnac et de Gavrinis.

Cette exposition s’inscrit dans le cadre de l’année France-Corée qui célèbre les 130 ans de l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays. Elle est organisée en partenariat avec le Domaine de Kerguéhennec à Bignan, propriété du Département du Morbihan.

Exposition ouverte du samedi 23 avril au dimanche 6 novembre 2016. Passage central de la Cohue. Entrée Libre.

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