Portail des collections des musées de Vannes

Geneviève ASSE (1923) – Lignes rouges ou Deux verticales rouges – Huile sur papier 1986 – H. 94, l. 61 cm – Inv. N° 2013.001.005

Geneviève ASSE (1923) – Ouverture, partage de la lumière – Gouache sur papier 1966 – H. 65, l. 50 cm – Inv. N° 2013.001.010

Geneviève ASSE (1923) – Rupture – Huile sur toile 1986 – H. 151.3, l. 152.3 cm – Inv. N° 2013.001.003

Geneviève ASSE (1923) – Stèle assemblage – Huile sur toile 2003 – H. 55, l. 29 cm (chaque élément) – Inv. N° 2013.001.007

Henry MORET (1856-1913) – Fenaison en Bretagne – Huile sur toile 1906 – H. 65, l. 90 – Inv. N° 32.7.1

Flavien Louis PESLIN (1847-1905) – Jeune bretonne – Huile sur toile 1885 – H. 138, l. 106 cm – Inv. N° 05.1.2

Georges CLAIRIN (1843-1919) – Crépuscule à Belle-Ile-en-Mer – Huile sur toile 1900 – H. 60.5, l. 100.5 – Inv. N° 2010.001.006

Blanche HOSCHEDÉ-MONET (1865-1947) – Le Bassin, temps gris – Huile sur toile – H. 64, l. 54 – Inv. N° 32.17.1

Jacques BROWN (1918-1991) – Le Cavalier – Bronze 1953 – H. 30, L. 31, l. 21 – Inv. N° 2013.003.001

Eugène DELACROIX (1798-1863) – Le Christ sur la croix ou La Crucifixion – Huile sur toile 1835 – H. 182, l. 135 CM Inv. N° 2017.001.001 (Dépôt de l’Etat de 1865, transfert de propriété de l’Etat à la ville de Vannes, 2017)

Emile JOURDAN (1860-1931) – Les Remparts de Vannes – Huile sur toile – H. 81, l. 64 – Inv. N° 2018.001.001

Jeanne-Marie BARBEY (1876-1960) – Scène de marché – Huile sur carton Vers 1919-1925 – H. 27, l. 35 – Inv. N° 95.1.31

Béatrice Bescond, Scortéa, acrylique sur toile. 195 x 97 cm.  Copyright obligatoire : © Adagp, Paris, 2018 – Autorisation n° 946537 Collection Musée des Beaux Arts de Vannes , La Cohue, 2019

Scortéa s’inscrit dans un ensemble de peintures réalisé pour l’exposition « En présence des arbres », au Musée des Beaux Arts de Vannes. Présentée de novembre à mars 2019, l’exposition proposait un dialogue entre deux regards d’artistes, Béatrice Bescond et Jacques Le Brusq, deux démarches incitant à aller au-delà de l’objet pour pénétrer dans l’univers de la peinture. Cette œuvre témoigne de la démarche de l’artiste et de son mode d’appréhension du visible saisi au cœur de la matière. Un détail du monde végétal, ici l’écorce, se fait fragment, s’abstrait de la totalité à laquelle il participe, pour en manifester cependant sa présence et sa force. Par-delà l’apparence de l’arbre, il s’agit plus précisément de capter les processus de croissance en œuvre dans la matière végétale et de créer une relation de proximité avec le mouvement vital qui l’anime. Il transparaît ici à travers les méandres de son écorce. Les rythmes des touches et des traces scripturales créent des flux de particules qui se dilatent et se densifient. La texture vibrante, les camaïeux d’ocres jaunes et de rouges qui contrastent avec les bleus profonds entraînent le regard dans un labyrinthe de particules. La surface mouvante et vibrante respire pour donner à voir l’intensité d’un processus de vie.