Bestiaire utopique – Anima (ex) Musica – Du 13.10.2018 au 06.01.2019

 

Bestiaire utopique – Anima (ex) Musica – Du 13.10.2018 au 06.01.2019 – Au Musée de la Cohue

Le collectif Tout reste à faire arrive à Vannes pour une exposition et une performance d’une semaine au musée des beaux-arts.

L’objectif : redonner vie à des instruments de musique en inventant des créatures animées et sonores à partir d’instruments ou de pièces d’instruments de musique hors d’usage, dont certains ont été collectés pour l’occasion. Les créatures sont principalement inspirées des arthropodes. Les instruments ne sont ni cassés, ni détruits : ils sont démontés et remontés avec précision. En fonction de leur anatomie et des assemblages effectués, ces créations sont rendues mobiles et animées. Leurs mouvements imitent la discrétion des insectes et se présentent sous forme de micro-déplacements, de vibrations, d’ondulations, d’ouvertures et de fermetures.

Chaque créature fait l’objet d’une composition musicale dont l’orchestration renvoie aux instruments ayant servi à sa fabrication. Le chant est déclenché par l’intrusion des spectateurs dans l’espace et contribue à l’inquiétante étrangeté de la rencontre : les créatures tapies dans l’obscurité génèrent un discret bruit de fond qui peut s’apparenter à la rumeur d’une forêt ou d’une jungle. En s’approchant de chaque animal, on distingue clairement le son qu’il produit au sein de ce concert en y reconnaissant parfois les instruments qui le constituent.

Collectif Tout reste à faire :
Mathieu Desailly
Vincent Gadras
David Chalmin

En partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Départemental de Vannes

Jardin de paroles – du 16 juin au 30 septembre

Exposition de Carole Simmard-Laflamme

Du 16 juin au 30 septembre

Passage central, musée des beaux-arts, la Cohue

Entrée libre

La source du travail artistique de Carole Simard-Laflamme repose pour beaucoup sur son lien particulier avec le tissu. Sous ses mains, les morceaux de fibres collectés au fil des voyages et des expositions, deviennent des éléments de mémoire. À chaque fragment est relié une anecdote ou un récit de vie, rappel d’un moment magique, unique, que le tissu synthétise à lui seul. Savamment composés, ces éléments associés à d’autres bouts de vie deviennent une Robe cathédrale ou une Robe du temps. Vision multicolore et kaléidoscopique, ils ne forment plus qu’un et s’épanouissent dans les lieux. Dans le passage central du musée des beaux-arts de Vannes, près de 80 personnes ont répondu à notre appel de collecte. Un prénom, une phrase, un texte sont associés aux velours, taffetas, soies, wax ou autres cotonnades. Cette participation de vannetaises et vannetais – et d’ailleurs – s’agrège aux œuvres de l’artiste et trouve sens dans une composition universelle. Avec ses fils d’histoires, Carole Simard-Laflamme nous invite à réfléchir sur la diversité humaine, dans une vision optimiste et chamarrée. C’est avec un plaisir immense que l’on entre dans sa danse… Une danse qui se poursuit dans les salles du musée. 

 

Soleils Électriques

Du 17 février au 20 mai 2018

10 jeunes artistes diplômés de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne font écho à l’exposition «Contemplations, tableaux des églises de Bretagne, 26 chefs-d’oeuvre du XVIe au XVIIIe siècle classés monuments historiques».

Par leur expression créative, ils interrogent la notion du sublime dans l’art, question intemporelle à l’origine d’un grand nombre d’œuvres artistiques.

Accès libre de 13h30 À 18h.

Contemplations

Du 17 février 2018 au 30 septembre 2018
Tableaux des églises de Bretagne, 26 chefs-d’oeuvre du XVIe au XVIIIe siècle classés monuments historiques. Choisis en fonction de leur qualité artistique, ces chefs-d’oeuvre à l’iconographie variée – tableaux de dévotion de petit format ou grandes oeuvres incluses dans des retables – sont bien représentatifs de l’évolution de la peinture religieuse entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
Ils permettent de retracer une histoire de l’art de cette période féconde, du peintre Ribera à Jordaens en passant par Le Nain, Vignon et d’autres artistes restés anonymes.
 

 

 


Visite guidée de l’exposition :
Rendez-vous : Musée des beaux-arts, La Cohue, 9 place Saint-Pierre – 02 97 01 63 00

Ouvrage en vente au musée – 95 pages, 75 illustrations, 20 €.

Conférences : 
Jeudi 29 mars, Chapelle des Carmes, 20h avec Guillaume Kazerouni, responsable des collections d’art ancien au musée des beaux-arts de Rennes, co-commissaire scientifique, « Une institution artistique : peindre pour l’Eglise sous l’Ancien régime »
Jeudi 5 avril, Chapelle des Carmes, 20h avec Christine Jablonski, conservatrice des monuments historiques, co-commissaire scientifique « Les secrets d’une exposition : de la recherche à la mise en valeur des tableaux »
Jeudi 7 juin, Chapelle des Carmes, 20h avec Guillaume Kazerouni, responsable des collections d’art ancien au musée des beaux-arts de Rennes, co-commissaire scientifique «Contemplations : à la découverte d’une exposition».

« Hors Cadre » Street-Art au Musée

Une exposition « hors cadre » en tout genre.

Pour les graffeurs et artistes urbains d’abord, plus habitués aux terrains vagues, aux friches industrielles et à l’anonymat, qui ont accepté de venir « poser leurs bombes » dans un espace institutionnel.

Pour la ville de Vannes et l’équipe du musée des beaux-arts ensuite, qui laissent entrer « les bombes » en leurs murs pour des performances in situ, sur des matériaux éphémères voués à la destruction.

Pour l’association « l’Art prend la rue ! » enfin, qui réalise avec ce projet son premier commissariat d’exposition à Vannes

De nos jours, il est impossible de ne pas remarquer l’art urbain, considéré bien souvent comme un art en marge. Décrié par certains, revendiqué ou porté aux nues par d’autres, il s’inscrit dans notre univers quotidien. Geste identitaire, artistique, politique…, cette expression picturale interroge la société collectivement et individuellement.

En laissant libre cours à la création, le musée des beaux-arts de Vannes ne se place pas en critique d’art, mais en observateur d’un mouvement en pleine expansion, d’un phénomène artistique qui pose question. Il accompagne et participe à la création d’un art éphémère.

Pendant 8 jours, des artistes investissent l’espace du passage central et s’approprient les supports d’exposition, panneaux muraux voués à la destruction.

Les acteurs ? Huit passionné(e)s maniant bombes ou collage et un photographe. Tous ont en commun ce regard tourné vers la rue, les murs, les structures insolites prêtes à accueillir leurs empreintes, leur griffe picturale, leur blaze.

Ils relèvent un défi de taille, celui de franchir le pas de la rue au musée. Par leur action ici, ils confirment que cet art, accepté ou non par nos contemporains, existe bel et bien, tant il est inventif, créatif, adaptable.

Avec la participation de Alain Amet (pour les photographies),
Les artistes : Erika, RaioGrekyLesgensMéprisRezinRwickSnobeZermi Fugs

Commissariat d’exposition : l’association « L’Art prend la rue ! » (www.street-art-avenue) et le musée des beaux-arts
Montage : musées-patrimoine, service événementiel, Ville de Vannes
Coordination : Morgane Meresse, Max Besnier
Texte : Street Art Avenue, Ville de Vannes et le musée des beaux-arts de Vannes

Du 21 octobre 2017 au 7 janvier 2018
Ouverture de 13h30 à 18 h sauf le lundi et jours fériés

Exposition Jeanne-Marie Barbey

Exposition Jeanne-Marie Barbey (17 juin 2017 au 7 janvier 2018)

75 de ses œuvres et études seront exposées, dont certaines, appartenant à la ville ont été restaurées pour cette exposition. Les œuvres seront mises en regard par Eric Morin (scénographe du Fonds Leclerc) avec des photos prises par l’artiste et son frère dans le Gourin du début du XXe siècle.

Née à Paris d’une maman gourinoise et d’un père carhaisien, la peintre Jeanne-Marie Barbey (1876-1960) puisait inlassablement son inspiration dans la terre de ses ancêtres. Elle eut pour maîtres les peintres naturalistes Henri Royer et Désiré-Lucas et comme ami Paul Signac. Issue d’un milieu modeste, elle a enseigné le dessin pour subvenir à ses besoins et a peint toute sa vie. Elle utilisa la photographie comme esquisse à son travail pictural.

Fin de l’exposition le 7 janvier 2018.