VISITE D’ATELIER Bénédicte de hubert Darbois

VISITE D’ATELIER Bénédicte Hubert Darbois

 

Marcher, tracer, répéter jusqu’à épuisement,
Mes recherches récentes s’interrogent sur le rapport en la marche quotidienne et rituelle, la promenade, la trace (mémorial) et l’écriture (la ligne errante) dans le Paysage.

Médiation picturale, la ligne « spontané» n’est plus un contour ni un dessin mais possède sa propre énergie, libre de toute référence à l’image, ne pas savoir où je vais me libère d’une certaine forme, d’une certaine direction à prendre, laisse toute définition du sens possible.
A partir de la promenade, du corps en mouvement, photographier un répertoire de formes, de lumières, de couleurs, une mémoire sensible du paysage et » Une expérience de paysage » (Gilles Plazy).
Réaliser « sur le motif » des croquis rapide ou poussé, me détacher de l’objet pour devenir le sujet même.
Inscrire le paysage :
Un autre temps, un autre espace, celui de l’atelier.
Sur des pages « les papiers peints » de grandes feuilles de papier japon, inscrire le paysage. Le pli des pages, l’envers, l’endroit, la répétition du geste obsessionnel, la trace laissée par l’encre, la tache sous le poids du geste, le déploiement et le déroulement des pages du sol au mur, l’écriture à plat sur table puis la verticalité au mur, sont autant de propositions pour le spectateur attentif à la question du regard.
Explorer la tension de la graphie, oscillation entre écriture dans sa dimension proprement sémantique et la simple arabesque, du gribouillis à l’écriture automatique.
Plus récemment, 2018, Jardins
La nature étant un élément constitutif de mon travail et de mon mode de vie, depuis 2018, « Le jardin » est arrivé tout naturellement dans mon questionnement sur le paysage, l’histoire des jardins et le soin que j’apporte chaque jour à mon jardin. Peut-on parler d’un « jardin secret », celui de mes profondeurs dans lequel je « descends » chaque matin.

« Le jardin, très étroitement lié au mythe de l’origine fit de l’homme un démiurge transformant le chaos en monde organisé ». Beaucoup de grandes choses (essentielles) se sont passées dans les jardins à commencer par le jardin d’Eden…

Que faire de ce « fouillis végétal », de cette profusion de fleurs, de taillis, de branches mortes, de plates-bandes, de déchets chaque année, rythmé par les saisons et toutes les transformations dans la nature…Y trouver un ordre, une unité, une harmonie ?
Regarder la naissance du paysage chez Fra Angelico, Poussin, Matisse, Bonnard, Michaux, Marc Tobey ou Pierrette Bloch pour n’en citer que quelques-uns.
Que veulent dire ces « fonds » que deviennent-ils, un motif, un sujet, un espace à lui seul dans lequel le regard se promène, se plonge, se perd pour se retrouver. ?
Comment ce paysage (le fond) devient un objet de contemplation et de création, un genre dans la peinture et comment je me l’approprie, là où je suis ?
« La promenade » de Walser, « la promenade sous les arbres » de Jaccottet, « Un balcon en forêt » de Julien Gracq.

Sortie de création EAC dans le passage central du musée des beaux-arts, La Cohue.

Assistez aux présentations des élèves en projet d’Education artistique et culturelle dans l’exposition « Orée » de Thomas Daveluy et Guillaume Lepoix.

Mardi 13 décembre à 18h30 : concert « Le bruit des plantes-immersion sonore et végétale », par la classe de CM1-Cm2 de l’école Notre Dame de Kerdroguen de Colpo. Les plantes et la forêt produisent des sons. Saurez-vous les reconnaître ?

Vendredi 16 décembre à 15h30 : présentation de la création numérique « Forêt et art numérique » par la classe de CM1 de l’école Jean Moulin de Vannes.

Entrée libre.

 

Plus d’informations sur Éducation Artistique et Culturelle | Ville de Vannes (mairie-vannes.fr)

#mbavannes #museesvannes #eac #bretagne #vannes #vannesmaville #musee #morbihan #morbihantourisme #destinationbretagne

invitation au vernissage de l’exposition Willy de Ronis vendredi 9 décembre à 18 h Le Kiosque, Esplanade Simone Veil, Vannes.

Willy Ronis (1910-2009) est l’une des grandes figures de la photographie française dite « humaniste » avec ses confrères Robert Doisneau ou Sabine Weiss, exposée récemment au Kiosque. 

Sa vie durant, il resta attaché à capter l’essentiel de la vie quotidienne des gens, fraternellement. Son engagement social et son intérêt à l’autre s’imposent, que les clichés soient pris dans un cadre de reportage ou d’industrie, de chasses libres ou dans sa sphère intime. Homme d’images autant que de l’écrit, Willy Ronis accompagna son regard de textes et ceux-ci guideront le visiteur. Le photographe tint à faire don à l’État de l’ensemble de son œuvre et c’est sa sélection commentée remise lors des donations qui servira de fil rouge à l’exposition. Faits de souvenirs et d’anecdotes, les propos s’attachent aux conditions de la prise de vue et à son ressenti. La rétrospective proposée au Kiosque forme un portrait sensible et autobiographique de Willy Ronis. 

Photo : Les amoureux de la Bastille, Paris, 1957 

© Donation Willy Ronis, ministère de la Culture, Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, diffusion RMN-GP 

Le Kiosque – Esplanade Simone Veil – Rive droite du port

Ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h

Ville de Vannes – Pôle animation – Direction de l’événementiel

02 97 01 62 30 – evenementiel@mairie-vannes.fr

Pasteur au musée

Lucien Laurent-Gsell, Le laboratoire de Pasteur, 4e quart du XIXe siècle, huile sur toile © Musées de Vannes

A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur (1822-1985), le musée des beaux-arts, La Cohue sort de ses réserves un tableau exceptionnel de Laurent-Lucien Gsell (1880-1944) intitulé Le laboratoire de Pasteur.

Le musée vous donne rendez-vous ce jeudi 1er décembre sur le temps de la pause déjeuner, pour découvrir cette œuvre et son histoire. Cette visite sera menée à double voix par Marie-Annie Avril, responsable des collections beaux-arts et Yvonne Le Garrec, présidente de l’association des anciens élèves de l’Institut Pasteur pour un temps de découverte artistique et scientifique.

Plus d’informations sur www.mairie.fr/musees.fr

 #mbavannes #museesvannes #pasteur #science #gsell #bretagne #vannes #vannesmaville #musee #morbihan #morbihantourisme #destinationbretagne

Le musée d’histoire et d’archéologie, une fermeture pour une remise en beauté

 

Depuis fin septembre, le musée d’histoire et d’archéologie a fermé ses portes pour la réalisation d’un diagnostic sanitaire du bâtiment en 2023, avec l’ambition à terme de le restaurer et de le rendre accessible aux personnes à mobilité réduite. 

Rappelons que Château Gaillard a été construit au début du 15e siècle par Jean de Malestroit, chancelier de Jean V, duc de Bretagne. En 1912, la Société polymathique du Morbihan (SPM) l’achète pour en faire son siège social, sa bibliothèque et un musée archéologique. Depuis 2000, une convention de partenariat lie la SPM et la Ville de Vannes pour une gestion municipale de ce musée. Les collections ont été transférées à la ville de Vannes en 2019 via une donation de la SPM. Le travail partenarial se poursuit entre la Municipalité et la Société polymathique du Morbihan pour construire ensemble l’avenir de ce lieu emblématique du patrimoine vannetais.