Le rendez-vous des Amis : Une œuvre, des regards … Vendredi 14 avril 2023 à 15h – Musée de La Cohue de Vannes

Le rendez-vous des Amis : Une œuvre, des regards …

Vendredi 14 avril 2023 à 15h – Musée de La Cohue de Vannes

  Chères Amies, chers amis,
Venez à la rencontre des Amis de l’Art Contemporain du Musée de Vannes pour une présentation inédite d’une œuvre contemporaine sortie spécifiquement des réserves du musée.
Prenons le temps de parler d’art entre amis.

Vendredi 14 avril : Sonia Delaunay, Venise
Rendez-vous à 15h au musée des beaux-arts, La Cohue
Ouvert à tous
1h
Visite comprise dans le prix d’entrée du musée

Sonia Delaunay, Venise, 1969, chromolithographie sur papier, FNAC 31035 : Musée de Vannes, Centre national des arts plastiques © Pracusa S.A. Cnap © Musées de Vannes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sonia_Delaunay

lesamisdumuseedevannes@gmail.com

Mécénat – Oeuvre de Sylvain Le Corre

Une œuvre de Sylvain LE CORRE, jeune artiste Vannetais.

Cette estampe, intitulée Arbre mort n° 2, triptyque 2018, réalisée au graphite et à l’aquarelle, d’un coût de 3000€, a été acquise par l’association en janvier 2023. L’acquisition préparée depuis le mois de mai 2022 avec l’équipe muséale a été validée par les instances muséales (DRAC) et confirmée par la conservatrice le 19 janvier 2023. L’oeuvre fera l’objet d’une libéralité au profit des collections du musée de Vannes et sera remise officiellement à la conservatrice à l’occasion d’une cérémonie organisée à la Mairie le 16 mars avec la signature d’un pacte adjoint. Nadine URIEN remercie tous les adhérents qui ont contribué à cette opération par le versement de dons au titre du mécénat.

Sylvain Le Corre, Arbre n°2, triptyque, 2018, (crayon & aquarelle), ©Adagp, Paris 2023.

https://sylvainlecorre.tumblr.com/

A vos crayons ! Prêts ? Planchez ! 

A vos crayons ! Prêts ? Planchez ! 

 

Jules Noël (1815-1881), Marine, 1877, huile sur toile © Musées de Vannes.

L’association Hop art et le musée des beaux-arts, La Cohue vous lancent un appel à création. Amateur de dessin, professionnel venez-vous inspirer de Marine de Jules Noël pour créer une planche de BD inédite. Les dessins réalisés seront présentés durant la Nuit européenne des musées le samedi 13 mai 2023.

Dimanche 5 février : lancement du projet avec un après-midi croqué.
Entre 14h30 et 16h30 : suivez les courtes présentations du tableau de Jules Noël par la médiatrice culturelle pour entrer dans l’œuvre.
Prenez vos crayons et blocs de dessin pour ensuite croquer et dessiner les détails qui vous inspireront.
En présence des membres de Hop art, la section “jeunes” des amis du musée, pour vous présenter les modalités de participation au projet.
Entrée gratuite.

 

Centenaire de la naissance de Geneviève Asse

Centenaire de la naissance de Geneviève Asse

G Asse, Ile aux Moines,24.08.12

 

#Cejourlà

100 ans déjà ! Geneviève Anne Bodin dite Geneviève Asse est née le 24 janvier 1923 à Vannes. Grande artiste connue et reconnue pour ses peintures aux nuances de bleu, elle a passé son enfance avec son frère jumeau Michel dans le manoir familial de Bonnervo près de Theix.

Elle conservera tout au long de sa carrière un attachement à sa terre d’origine en installant son atelier sur l’île aux Moines dans lequel elle revenait régulièrement. Dès 1997, le musée des beaux-arts, La Cohue lui consacre une première exposition « Le volume et le trait », puis une seconde en 2012 « Geneviève Asse. Peintures ».

Suite à ses hommages, un espace dédié à son œuvre est créé au 1er étage du musée, permettant encore aujourd’hui de plonger le regard dans ses bleus pleins de subtilités et de lumière.

 

VISITE D’ATELIER Bénédicte de hubert Darbois

VISITE D’ATELIER Bénédicte Hubert Darbois

 

Marcher, tracer, répéter jusqu’à épuisement,
Mes recherches récentes s’interrogent sur le rapport en la marche quotidienne et rituelle, la promenade, la trace (mémorial) et l’écriture (la ligne errante) dans le Paysage.

Médiation picturale, la ligne « spontané» n’est plus un contour ni un dessin mais possède sa propre énergie, libre de toute référence à l’image, ne pas savoir où je vais me libère d’une certaine forme, d’une certaine direction à prendre, laisse toute définition du sens possible.
A partir de la promenade, du corps en mouvement, photographier un répertoire de formes, de lumières, de couleurs, une mémoire sensible du paysage et » Une expérience de paysage » (Gilles Plazy).
Réaliser « sur le motif » des croquis rapide ou poussé, me détacher de l’objet pour devenir le sujet même.
Inscrire le paysage :
Un autre temps, un autre espace, celui de l’atelier.
Sur des pages « les papiers peints » de grandes feuilles de papier japon, inscrire le paysage. Le pli des pages, l’envers, l’endroit, la répétition du geste obsessionnel, la trace laissée par l’encre, la tache sous le poids du geste, le déploiement et le déroulement des pages du sol au mur, l’écriture à plat sur table puis la verticalité au mur, sont autant de propositions pour le spectateur attentif à la question du regard.
Explorer la tension de la graphie, oscillation entre écriture dans sa dimension proprement sémantique et la simple arabesque, du gribouillis à l’écriture automatique.
Plus récemment, 2018, Jardins
La nature étant un élément constitutif de mon travail et de mon mode de vie, depuis 2018, « Le jardin » est arrivé tout naturellement dans mon questionnement sur le paysage, l’histoire des jardins et le soin que j’apporte chaque jour à mon jardin. Peut-on parler d’un « jardin secret », celui de mes profondeurs dans lequel je « descends » chaque matin.

« Le jardin, très étroitement lié au mythe de l’origine fit de l’homme un démiurge transformant le chaos en monde organisé ». Beaucoup de grandes choses (essentielles) se sont passées dans les jardins à commencer par le jardin d’Eden…

Que faire de ce « fouillis végétal », de cette profusion de fleurs, de taillis, de branches mortes, de plates-bandes, de déchets chaque année, rythmé par les saisons et toutes les transformations dans la nature…Y trouver un ordre, une unité, une harmonie ?
Regarder la naissance du paysage chez Fra Angelico, Poussin, Matisse, Bonnard, Michaux, Marc Tobey ou Pierrette Bloch pour n’en citer que quelques-uns.
Que veulent dire ces « fonds » que deviennent-ils, un motif, un sujet, un espace à lui seul dans lequel le regard se promène, se plonge, se perd pour se retrouver. ?
Comment ce paysage (le fond) devient un objet de contemplation et de création, un genre dans la peinture et comment je me l’approprie, là où je suis ?
« La promenade » de Walser, « la promenade sous les arbres » de Jaccottet, « Un balcon en forêt » de Julien Gracq.