« Cosmogonie celtique » Jean-Paul Savignac & Philippe Canal

« Cosmogonie celtique » Jean-Paul Savignac & Philippe Canal

L’oeuvre du peintre Philippe Canal et du poète Jean-Paul Savignac se présente comme une suite de tableaux dans lesquels se mirent des poèmes et de poèmes dans lesquels se mirent des tableaux. Ces poèmes-peintures s’inspirent du texte mythologique irlandais du IXe siècle, La Veillée de Fingen, qui recèle le récit de la création du monde telle que la voyaient les anciens Celtes.
Ce travail est une vision, peut-être une voyance d’artistes, issue d’un amour des mythes celtiques et de la méditation que la terre de Bretagne leur inspire. 

Philippe Canal vit et travaille à Paris.

A la fin des années 70, Philippe Canal participe à des concours d’architecture avec le groupe Daedalus tout en exerçant son métier de  photographe.

Dans les années 80, il fait la connaissance du peintre irlandais Michael Mulcahy qui l’invite à partager son atelier parisien et lui donne les outils pour développer son œuvre. Il commence à peindre et séjourne à plusieurs reprises à la Fondation Josep Llorens Artigas près de Barcelone, où il découvre l’art de la céramique. Il se lie d’amitié avec Joan Gardy Artigas et avec son fils Isao. A la fondation, il rencontre l’artiste américain John Himmelfarb. Ces quatre artistes lui ont donné la chance d’approcher la peinture. (en savoir plus)

Jean-Paul Savignac a enseigné les lettres classiques. Amoureux de la Langue et des mythes, il a pratiqué une écriture poétique de la traduction et traduit l’œuvre de Pindare (2004, rééd 2023) et Prométhée enchaîné d’Eschyle, Œdipe roi de Sophocle, les Oracles de Delphes…). Spécialiste de la langue et de la mythologie gauloises, il a publié aux éditions de La Différence un Dictionnaire français-gaulois (2014) et divers ouvrages sur les dieux celtiques, dont Cernounnos Torque-d’or (2017) ; Chez Imago, Le bonheur d’être gaulois (2020), et chez Larousse, un Dictionnaire de Gaulois illustré (2021).
Il est l’auteur des paroles en gaulois du chant de Boudicca dans le CD Human Kelt d’Alan Stivell (2018).
Il est membre de la Société de Mythologie française, de l’Association des Amis de Jean Giono et du P.E.N. Club français. Il écrit dans diverses revues littéraires, participe à des émissions de radio et de télévision et effectue de nombreuses conférences.
Il se définit volontiers comme érudit et est partisan du dialogue entre les arts.
L’exposition dans la galerie des Bigotes avec Philippe Canal lui offre l’occasion de concrétiser ce dialogue entre littérature et peinture et, plus largement, de proclamer, en Bretagne plus qu’ailleurs, que mythe celtique antique et modernité peuvent s’accorder dans la poésie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Savignac

http://www.philippe-canal.fr/Peintures_sur_papier.D.htm

“ La forme du regard ” Jacques BEUN Photographies Exposition à la galerie Les Bigotes  du 11 mars au 8 avril 2023.

Ce que Jacques Beun montre est exactement ce qu’il a regardé. Voila. C’est dit. Ce qu’il a regardé est ce qu’on n’a pas vu qui était sous notre nez ! La photographie est sans retouche, sans truc ni traquenard. Beun donne a voir l’infini de ce qu’il a vu. Tel qu’il l’a vu : du réel garanti réel ! L’imagination revient a celui qui regarde : a nous, l’erreur, l’approximation ou l’interprétation, a nous les lignes de fuite. C’est le regardeur qui triche, voit des couches, suppose et superpose les formes : il n’en est rien. Jacques Beun a regardé dans l’épaisseur du réel l’essence de chaque chose : feuilles, brindilles, bancs, lampadaires ou infinie démultiplication du ciel.
Avouons que cela déroute. C’est fait pour. Avouons que nous nous laissons happer par cette forme subjective, déréelle, désirante. Derrière le vu, un autre surgit. Derrière la chose, mille choses. Le jeu de glaces est enfantin comme se déplie le paravent japonais. Pardonnez l’erreur. Pas de Japon qui tienne mais l’Orangerie du Thabor à Rennes en Ille & Vilaine. Pas de miroirs mais des vitres et des verrières. Jacques Beun dit du monde ce que le monde ne voulait pas (forcément) dire. Peut-être sa promesse !
Il ne photographie pas les choses, ni les plantes, ni les arbres, mettons qu’il fabrique son image pile a l’intersection de l’esprit, de l’âme et jusqu’au plus intime des chairs.
Cette photo, appelons-la ainsi plus par commodité que par convention, pousse au voyage intérieur, chacun pour soi, ceci étant dit au sens ou chacun se parle a soi. Prenez votre pouls quand vous passez devant. Restez jusqu’à ce que votre haleine puise au végétal autant qu’au métaphysique.
La certitude du doute, c’est ce que le jardinier au chapeau de paille nous montre en nous tournant le dos. Il est bel et bien là. L’Asie de Jacques Beun est rennaise et son œil borde l’Arctique !
Voyez-vous Lewis Carroll qui vous fait signe de l’autre côté du miroir ? Le photographe, magicien sans magie, regarde par ses deux faces la vitre tapissée d’eau. Alvéolée de sèves. Humectée de rosée. L’image abstraite que nous voyons et dont on est sûr et certain qu’il l’a vue, nul autre que lui et le jardinier pour l’avoir enfantée !
Jacques Beun ne montre pas que ce qu’il montre. Il donne forme au regard.»
Gilles Cervera

https://www.facebook.com/photographerennes35/

https://www.instagram.com/jacques.beun/

voir les photos du vernissage, le 10 mars 2023

“ Le visible du signe ” Alain HISSETTE

Le visible du signe Alain HISSETTE

 

Vous êtes invité(e)s à assister au vernissage de l’exposition :

à la galerie Les Bigotes

vendredi 3 février à 18 h

Exposition du 3 février au 4 mars 2023.

Exposition parrainée par l’association “Les Ailes Du”

 

« Le chemin pris, il y a maintenant cinquante ans, souvent touffu et inextricable, que je continue à découvrir, à débroussailler, à gravir, m’a amené devant des précipices si importants, que je devais rebrousser chemin et découvrir une autre voie pour avancer.

Un jour, au bord du gouffre, j’ai mis un pied dans le vide, puis l’autre, et je ne tombais pas… mais je ne sais plus où je vais. L’abandon de soi ?

Le sujet, élément important du chemin, vu si profondément qu’on ne le voit plus du tout, mais qu’on est le sujet, tant que dure cet état : dans et en dehors de la durée. Ainsi le sens de la peinture ne se dégage qu’une fois qu’elle est accomplie, si toutefois elle l’est. »

Alain Hissette

 

12 novembre au 10 décembre 2022 « Les bruits s’organisent » – Dejan AGOVI

12 novembre au 10 décembre 2022 « Les bruits s’organisent » – Dejan AGOVI

Dessin – Catégorie « Première exposition / jeune artiste »
Dejan Agovi est diplômé avec mention en 2021 de l’EESAB de Lorient

Association coordinatrice : Les Ailes DU

 

« Un bruit, un oreiller, une fente, une ligne, un bec, une fossette, une forme, un vaisseau spatial,
une grille et voici que le son des rafales nous fait sautiller partout.»

« Je suis né en Albanie en 1993 où j’ai connu un climat social dangereux et violent,
marqué par la guerre civile de 1997.
[…] Mon ambition est de créer un lien entre avant et après, entre ici et là-bas. Mon
travail se situe souvent dans un entre deux, dans un moment de transition, à un seuil.
Mais, bien souvent, cette démarche revient à montrer et mettre en lumière une faille ou
une rupture. J’essaie de décortiquer ces moments de tension, les décalages que
j’observe dans des domaines qui me sont très proches, mais qui m’intéressent pour leur
portée plus large, plus universelle. Et c’est ainsi que l’on découvre ces montages de
dessins ou de courtes textes dans lesquels se mêlent l’humour, l’ironie, et parfois même
un sentiment de révolte. »

 

“ A R Z ” de la photographe Dany GUEBLE

Nous avons le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition

à la galerie Les Bigotes vendredi 7 octobre à 18 h.
Exposition du 7 octobre au 5 novembre 2022.

« […] Vivant sur l’île d’Arz toute l’année, la mer, le vent, le sable, la brume et les embruns impressionnent une grande partie de des compositions e Dany Guèble. Souvent montés en séquences, ses ensembles me rappellent certaines séries de Jochen Lempert (Recent Field Work), et les contrastes subtiles des paysages d’Harry Callahan. Les photographies de Dany Guèble sont sensibles, ses tirages sont beaux, délicats et profonds. Elle travaille elle-même à toutes les étapes de sa production, de la prise de vue au tirage des épreuves dans sont atelier, In Situ sur l’île. »
Cédric Wachthausen – Collectif In Visu, août 2022
https://danygueble.com/

Marie Vandooren “Les paysages du loisir”

Marie Vandooren travaille avec différents médiums : photographie, peinture et sérigraphie. Inspiré par la manière d’habiter le monde, son travail puise principalement dans les espaces fabriqués et exploités par l’homme. Avec pour point de départ la photographie argentique elle s’intéresse particulièrement à la notion de loisir et questionne la place des équipements sportifs sur l’espace public en les photographiant de jour comme de nuit. En abordant ces espaces, elle interroge la nécessité de l’amusement et de l’occupation vaine.

Ce travail plastique interroge également l’intervention de l’homme sur le paysage, comment ce dernier y dépose son empreinte en créant des lieux parfois inesthétiques et purement fonctionnels. En s’intéressant particulièrement aux éléments qui jalonnent le paysage, elle met en lumière la reproduction des espaces sur chaque territoire et interroge comment l’homme sculpte la nature selon sa volonté. En tentant de créer du beau avec du laid, de l’exceptionnel avec du commun, elle met en avant la banalité des espaces invisibles.

Enfin, après avoir photographié et peint ces paysages, elle pose la question de ce qui restera après le passage de l’homme. Ces vestiges inutiles seront les témoins de l’époque où l’homme omniprésent n’est plus.

Née en 1976 à Châteaurenard (13), Marie Vandooren a été travailleur social avant de rejoindre en 2009 Les ateliers de Bitche, lieu alternatif nantais, où elle disposait d’un espace de travail. Depuis 2014, elle vit et travaille à Moisdon-la-Rivière (44) et pratique la sérigraphie à l’atelier partagé KraftHouse de Pol’n à Nantes.

https://marievandooren.com/