La réouverture du Fonds Hélène et Edouard Leclerc à Landerneau, nous a offert la possibilité de visiter l’exposition du célèbre artiste dessinateur-peintre Enki Bilal. le vendredi 27 août après-midi.
FONDS HÉLÈNE & ÉDOUARD LECLERC – LANDERNEAU
Au Fonds Hélène & Édouard Leclerc, Enki Bilal nous emmène à la découverte de son univers.
À la croisée des arts, des cultures, des temps, des mondes et des sociétés, réels ou fictionnés, son oeuvre se parcourra dans l’exposition, autour des grands thèmes qui s’y déploient.
Dessins, peintures, films, écrits, seront présentés, depuis ses débuts dans la bande dessinée dès les années 70 jusqu’à ses oeuvres les plus récentes et, pour certaines inédites, réalisées pour Landerneau, comme la série qu’il prépare en écho avec le célèbre tableau de Picasso, Guernica.
“La vision d’Enki Bilal est réaliste et fantastique, pessimiste et terrible, profondément marquée par l’Histoire et d’une force rarement exprimée. Les mises en relation dans l’exposition avec des exemples de toutes les époques témoigneront de ces mêmes préoccupations : la monstruosité chez Hiéronymus Bosch et Joel‑Peter Witkin, l’horreur de la guerre chez Jacques Callot et Francisco de Goya, le fantastique chez Gustave Doré et Alfred Kubin, le machinisme chez Man Ray et Lewis Hine, l’hybridation chez Orlan et Tony Oursler. Il y a aussi plus d’un rapport entre l’oeuvre d’Enki Bilal et celle de Francis Bacon. En même temps seront projetés des extraits de films de Fritz Lang, de Ridley Scott, de David Cronenberg.
D’ “Enki Bilal”, une épopée dans l’Histoire où tout est relié, le passé, le présent et le futur.”
Serge Lemoine
Gauguin a déjà beaucoup appris de l’Impressionnisme, en particulier auprès de Monet et de Pissarro, lorsqu’il décide de venir à Pont-Aven, où, sous son impulsion, formes et couleurs vont se simplifier jusqu’au Cloisonnisme ou au Symbolisme. Lorsque Gauguin regagne Paris, quelques artistes vont rester, happés par les effets de lumière que leur offrent les paysages bretons, continuant dans la voie impressionniste. Parmi eux : Henry Moret, Maxime Maufra ou Ferdinand Loyen de Puygaudeau.
Renseignements pratiques :
– Rendez-vous à partir de 13 h 30 pour un départ en car à 13 h 45 au lieu habituel, avenue de la Marne, contre le parking couvert de l’hypermarché Carrefour (hauteur du Mac Donald).
– Arrivés à Pont-Aven, nous nous répartirons en deux groupes pour suivre une visite commentée de l’exposition. Le car nous reprendra à 17 h 30, ce qui nous permettra d’être à Vannes vers 18 h45.
Inscriptions auprès de Micheline TOUATI : jc.m.touati@wanadoo.fr
Merci de déposer au musée de la Cohue un chèque de 13 € à l’ordre des Amis du Musée, pour le paiement du car. Préparer le jour-même 7 € pour régler : l’entrée + la visite commentée.
Bien amicalement.
L’équipe des AAACMV
Musée de Pont-Aven
Influencé par Camille Pissarro (1830-1903), le peintre autodidacte Paul Gauguin (1848-1903) crée ses premières oeuvres dans le style impressionniste. Animées de touches vibrantes de couleurs, elles traduisent les perceptions de la lumière en plein air. En 1886, Gauguin effectue son premier séjour à Pont-Aven parallèlement à Claude Monet (1840-1926), maître et précurseur du mouvement impressionniste, qui séjourne au même moment à Belle-Ile-en-Mer.
“CABINETS de CURIOSITES”
lundi 7 octobre 2019
Cette exposition, dont la presse régionale et nationale parle avec enthousiasme, nous offrira des “[…] mondes bizarres, mystérieux ou familiers, à la croisée des arts, des cultures, des sciences et des lettres”. Nous en ferons une visite libre, après un détour à la galerie de Rohan à quelques encablures du Fonds Leclerc.
Renseignements pratiques :
– Rendez-vous à 11h45 pour un départ en car à midi, au lieu habituel, avenue de la Marne, contre le parking couvert du grand magasin Carrefour (hauteur du Mac Donald) prévoir le pique-nique pour ceux qui n’auront pas grignoté avant le départ.
– 14h visite de l’exposition “Promenade sur terre”, sculptures et installation de Vincent Mauger et Christelle Familiari à la galerie de Rohan (ou ballade dans Landerneau) ;
– 15h30 visite ” Cabinets de curiosités” au Fonds Leclerc ;
– 17h20 retour en car pour une arrivée à Vannes vers 19h15.
Participation transport en car : 14 euros
Paiement sur place de l’entrée au Fonds Leclerc : 8 euros
Merci de vous inscrire auprès de Alain Gourvès : agourves@wanadoo.fr ou 06 61 78 15 88 et de déposer un chèque de 14 euros à l’accueil du musée de la Cohue (sous enveloppe “visite Landerneau 7 octobre”).
A bientôt pour cette nouvelle aventure.
Bien cordialement
L’équipe des AAACMV
Lieu essentiel de la culture renaissante et baroque, instrument de savoir autant que de plaisir esthétique, au carrefour de l’art et de la science, le cabinet de curiosités s’effaça devant le rationalisme des Lumières, ne subsistant que dans les musées secrets de quelques collectionneurs nostalgiques. Il ne suscita, au début du 20e siècle, que l’intérêt des historiens, des amateurs de bizarre et des surréalistes qui en apprécièrent l’étrangeté et les aspects poétiques. Il fallut attendre le passage au siècle suivant pour voir le phénomène connaître une résurgence paradoxale et prendre une ampleur nouvelle. Après s’être vu consacrer, en France, à Poitiers en 2013, une exposition, «La Licorne et Le Bézoard», qui se proposait d’en retracer l’histoire, le cabinet de curiosités fait l’objet, dans le projet du FHEL, d’une approche renouvelée. Prenant acte du fait que, devenu source d’inspiration de nombreux artistes, thème d’expositions internationales aussi bien que tendance du goût et du décor intérieur, le cabinet de curiosités fait désormais partie de l’imaginaire contemporain, la présente exposition se propose d’en suivre différentes expressions, échos et interprétations. S’ouvrant sur une mise en perspective historique, elle s’intéresse essentiellement aux regardeurs qui auront réinventé, dans les dernières décennies, le concept de cabinet de curiosités : qu’il s’agisse d’institutions comme le Muséum national d’Histoire naturelle, le musée de la Chasse et de la Nature à Paris, le musée d’anatomie de Montpellier ou le musée Le Secq des Tournelles à Rouen, de personnalités singulières, comme le fondateur de la Maison rouge, Antoine de Galbert ou d’artistes comme Miquel Barceló, Jean-Jacques Lebel ou Théo Mercier. S’ébauche ainsi, sur près de 1000 mètres carrés, dans une scénographie étonnante, ce qui pourrait être un cabinet de curiosités du moment présent.
Commissariat : Laurent Le Bon
Commissaire associé : Patrick Mauriès